Le faux-prophète & l'Antéchrist
sont UNE SEULE ET MÊME personne, et non deux.
Preuves par l'Apocalypse ― En finale :
mise à plat de la crise covidienne,
antichambre du règne de l'Antéchrist
 
              
        Ami lecteur, nous avons soigneusement vu ensemble, dans mon dernier article (Encore du "survivantisme pontifical"...! : http://www.eglise-la-crise.fr/index.php/component/joomblog/post/encore-du-survivantisme-pontifical?Itemid=483), toute la fausseté de la thèse du "survivantisme pontifical", qui n'est jamais rien d'autre que de l'hérétique sédévacantisme : elle dévoie gravement l'âme de ses adeptes en leur faisant accroire que l'Église de nos jours ne vit pas l'économie de la Passion, n'est pas crucifiée, n'est pas "faite péché pour notre salut" (II Cor V, 21), avec sa conséquence inéluctable de mort prochaine sous le règne de l'Antéchrist, préface négative du Retour en gloire du Christ pour ressusciter l'Église dans la nouvelle économie de salut à venir du Millenium. Le sédévacantiste-survivantiste fuit la croix du Christ, en voulant toujours vivre sa Foi dans une Église doctrinalement "toute blanche" qui n'existe plus, mais en même temps, qu'il prenne bien conscience qu'il fuit ce qu'achète pour lui la croix du Christ : sa rédemption personnelle. Car fuir la croix actuelle de l'Église, sa co-Passion propre et personnelle, c'est fuir la croix et la Passion rédemptrices du Christ, l'Église-Épouse étant "Jésus-Christ continué" (Bossuet).
           
        Le sédévacantiste-survivantiste ressemble tout-à-fait, pour prendre un sujet brûlant, aux gens qui, actuellement, voudraient s'imaginer pouvoir toujours vivre leur vie sociale comme avant le Covid grâce aux vaccins survivantistes, qui soi-disant permettraient de vivre comme avant, s'abusant ainsi sinistrement le plus qu'il soit possible (je vais en dire un mot en finale des présentes ; faisant ce nouvel article en pleine crise covidienne Big Brother, je ne peux en effet que me parachuter sérieusement dans le concret terrestre de l'épreuve apocalyptique que nous vivons tous, quand bien même mes sujets d'étude, sur ce site, sont d'ordre théologique). Il voudrait s'exclure par le vaccin d'un pape doctrinalement "tout blanc" du passé, prétendument en survie, de l'épreuve apocalyptique ecclésiale-spirituelle qui nous est tombée dessus à tous, nous les humains (et pas seulement les catholiques), au moyen d'une Église et d'une papauté "faites péché pour notre salut" depuis la fin de la Révolution, épreuve morale qui nous enveloppe tous complètement, sans possibilité de fuite, et de plus en plus et de pire en pire (cf. par exemple le récent motu proprio du pape François, diaboliquement assassin de l'antique messe, sous un titre d'antiphrase inversé radicalement satanique, Traditionis Custodes). Tel le filet dont parle Isaïe, qui tombe sur toute la terre sans que personne ne puisse y échapper, en passant à travers l'une ou l'autre de ses mailles ("L'effroi, la fosse et le filet sont sur toi, habitant de la terre. Et voici, celui qui fuira devant l'effroi tombera dans la fosse, et celui qui sera sauvé de la fosse sera saisi par le filet" ― Is XXIV, 17-18 ; c'est-à-dire : il n'y a pas moyen de fuir l'épreuve apocalyptique, une fois qu'elle est déclenchée par la Providence de Dieu).
           
        Or, le survivantiste qui fuit l'épreuve apocalyptique que Dieu nous envoie dans et par son Église, voulant croire à cette fin que Paul VI ou Benoît XVI est le seul pape actuel de l'Église, ne peut, conséquence obligée, qu'en déduire que François est... un antipape. Il tombe donc là dans l'hérétique sédévacantisme pur et simple, comme je le faisais remarquer dans mon précédent article. Réfléchissant alors au statut d'un antipape aux temps apocalyptiques qui sont les nôtres, mais qui ne serait pas encore l'Antéchrist-personne lui-même, le survivantiste, dans son errement, s'est alors imaginé pouvoir trouver ce statut dans le personnage du faux-prophète annoncé dans l'Apocalypse... mais qu'il s'est inventé comme étant un autre personnage que l'Antéchrist-personne, contrairement à ce qu'enseigne le Saint-Esprit à saint Jean, nous allons le voir. Car il s'est bien rendu compte que les personnes de Jean-Paul 1er, Jean-Paul II, Benoît XVI puis François, ou de François tout seul, selon la thèse survivantiste "Paul VI" ou "Benoît XVI" adoptée (... n'oubliez pas de biffer la mention inutile), n'ont pas, ou n'a pas, la carrure du personnage décrit par saint Paul comme étant l'Impie absolu, l'Adversaire diaboliquement "parfait" que sera l'Antéchrist-personne : si donc ce qu'il veut croire être des ou un antipape(s) de nos temps apocalyptiques ne sont pas, n'est pas, encore l'Antéchrist-personne, alors, croit-il pouvoir s'inventer dans son imagination tordue, il faut croire qu'il y a... deux personnages maudits à la fin des temps, 1/ le faux-prophète qui n'est pas l'Antéchrist-personne, ce que sont donc nos, ce qu'est donc notre, anti-pape(s) sus-nommé(s), et 2/ l'Antéchrist-personne lui-même.
           
        ... Le faux-prophète distinct et différent de l'Antéchrist-personne ? Le survivantiste-sédévacantiste a tout faux partout, là encore. Et c'est logique : parti sur des bases erronées, il ne pouvait qu'aboutir à de fausses théories. Car le vrai du vrai, en ce qui concerne la fonction pontificale à la fin des temps que nous vivons, c'est que la papauté est TOUJOURS la papauté, jusqu'au dernier pape, qui sera l'Antéchrist-personne. Vouloir casser arbitrairement et en rebelle revolvere, selon son petit jugement privé orgueilleux et illuminé, à partir d'un pape moderne ou d'un autre, Paul VI ou Benoît XVI, la chaîne apostolique de la continuité pontificale jusqu'au dernier pape de la fin des temps, apostolicitas hierarchiae, continuité prouvée par le fait dogmatique de la reconnaissance ecclésiale universelle de la qualité de Pontife romain légitime dûment acté sur tous les papes modernes jusqu'à François inclus, en se créant des anti-papes, est donc partir sur de fausses bases. Et cela aboutit logiquement à professer une autre erreur : que le faux-prophète et l'Antéchrist-personne sont deux personnages différents, alors que la sainte-Écriture révèle qu'il s'agit d'un seul et même personnage, le faux prophète n'étant, dans l'Apocalypse, que l'appellation de l'Antéchrist-personne par antonomase, c'est-à-dire par le nom commun qui décrit au mieux l'essence de son être personnel.
           
        Explication sémantique. Appeler quelqu'un d'un nom par antonomase, c'est lui donner un nom qui définit au plus près et aux mieux ce qu'il est essentiellement. Par exemple, si vous appelez quelqu'un Harpagon, ce nom fictif donné par Molière à l'avare de sa pièce de théâtre, cela signifie que celui que vous appelez ainsi est un avare invétéré, que ce vice est le trait de caractère dominant qui le définit hélas le mieux et dans lequel il a mis toute son âme. C'est précisément de cette manière-là, par antonomase, que saint Jean dans l'Apocalypse, inspiré par le Saint-Esprit, appelle l'Antéchrist-personne : le faux-prophète, comme ce qui définit le mieux ce qu'il est. On peut d'ailleurs et on doit aller plus loin encore. L'Antéchrist-personne est en effet appelé par le Saint-Esprit inspirant saint Jean dans l'Apocalypse, LE faux-prophète, avec l'article défini singulier "LE", ce qui signifie que nous sommes là dans l'antonomase d'excellence : "Plus spécifique, l’antonomase d'excellence utilise un nom commun pour désigner la «valeur superlative» dans le domaine où une personne s’est illustrée. Cette variété est presque toujours précédée de l'article défini singulier, et commence normalement par une majuscule : «le Poète» peut désigner Virgile, parce qu'il est considéré comme le plus grand des poètes" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonomase). L'auteur de Wikipedia que je cite aurait pu ajouter, du reste, que celui qui nomma le mieux par antonomase d'excellence, dans toute l'histoire du monde, est Adam, lorsque Dieu lui confia la tâche de nommer chacun des animaux : il le fit alors, avec l'intelligence très-supérieure des choses qu'il avait avant le péché originel, pour chaque animal créé, et le nom qu'il leur donna à chacun révélait au mieux et au plus près l'essence même de l'Idée qu'eût le Bon Dieu en les créant ("Le Seigneur Dieu ayant donc formé de la terre tous les animaux terrestres et tous les oiseaux du ciel, il les amena devant Adam, afin qu'il vît comment il les appellerait. Et le nom qu'Adam donna à chacun des animaux est son nom véritable [= comme ce qui le définit métaphysiquement le mieux]. Adam appela tous les animaux d'un nom qui leur était propre [= idem], tant les oiseaux du ciel que les bêtes de la terre" ― Gen II, 19-20).
           
        On l'a compris, et j'espère de tout cœur que les sédévacantistes et/ou survivantistes sont du nombre, c'est par antonomase d'excellence que l'Antéchrist-personne est appelé le faux-prophète dans l'Apocalypse johannique. Il s'agit d'un seul personnage qui reçoit seulement l'appellation, la dénomination, que sa caractéristique de fond mérite excellemment : d'être le plus grand et le plus achevé de tous les faux-prophètes parus sur la terre depuis la Création du monde, révélant toute la fausse prophétie qui a été inventée dans le monde depuis que le monde est monde, et qui va la manifester à la fin des temps, récapitulant ainsi en lui les 6 000 ans d'iniquité du monde, selon saint Irénée de Lyon. L'Apocalypse ne décrit donc pas du tout deux personnages distincts et différents l'un de l'autre, un faux-prophète d'abord, et ensuite l'Antéchrist-personne, comme se le sont imaginé perversement dans leur cervelle coincée et tordue les sédévacantistes-survivantistes de tout poil, elle donne juste un nom antonomastique à un seul et unique Antéchrist-personne, le nom qui le décrit le mieux par antonomase d'excellence.
           
        C'est donc raté-râpé sur toute la ligne pour la thèse survivantiste-sédévacantiste : non seulement Jean-Paul 1er, Jean-Paul II, Benoît XVI et François, ou François tout seul, selon la thèse survivantiste adoptée, ne peuvent pas être des anti-papes, ayant tous et chacun d'eux dûment bénéficié sur leur personne de la Reconnaissance ecclésiale universelle de leur qualité d'authentique Vicaire du Christ (fait dogmatique qui est la règle prochaine de la Légitimité pontificale), mais en outre, ils ne peuvent pas plus, tous et/ou chacun d'eux, être le faux-prophète décrit par saint Jean dans l'Apocalypse, pour la raison extrêmement simple que le faux-prophète, dans l'Apocalypse, désigne la personne une et unique de l'Antéchrist-personne, ce que ni les uns ni les autres papes sus-nommés peuvent être, et nos sédévacantistes-survivantistes le savent très-bien. La vérité ecclésiale-pontificale moderne, je le répète, c'est que tous ces papes modernes, Jean-Paul 1er, Jean-Paul II, Benoît XVI et enfin François, ne peuvent qu'être des papes légitimes quoique matériellement antéchristisés dans leur Magistère ; et cette antéchristisation matérielle de leur Magistère, qui est signe topique que l'Église vit sa Passion usque ad mortem, va finir par amener l'Antéchrist-personne sur le Siège de Pierre, légitimement intronisé en tant que dernier pape, comme Caïphe le fut en son temps en tant que dernier légitime grand-Prêtre, lequel dernier pape Antéchrist-personne va alors brutalement et violemment transformer l'antéchristisation matérielle de tous les papes modernes, post-concordataires puis post-conciliaires, en un péché formel, une antéchristisation formelle, pour sa plus grande condamnation.
           
        Ainsi donc, le dernier pape ne va pas, par antonomase, s'appeler Pierre II le Romain, comme l'auraient voulu des mystagogies frelatées, des mysticismes illuminés, des pieusarderies obscurantistes, mais Caïphe II le Romain.
           
        À l'identification parfaite de la personne du faux-prophète avec celle de l'Antéchrist-personne, que je viens d'exposer, certains croient pouvoir objecter les ch. XVI, XIX & XX de l'Apocalypse. Il est en effet parlé dans ces chapitres, du dragon, de la Bête, et du faux prophète. Alors, après avoir prétendu que la Bête, c'est l'Antéchrist-personne, ces objecteurs font remarquer que dans ces passages, elle est distincte et différente du personnage du faux prophète : il y aurait donc deux personnages distincts et différents, dont l'un serait le faux-prophète quand l'autre serait l'Antéchrist-personne. Cqfd, bien sûr. Mais je commence par citer les passages invoqués par ces objecteurs, avant de les réfuter :
           
        * "Je vis alors sortir de la bouche du dragon, de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles, etc." (Apoc XVI, 13).
           
        * "Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à Celui [le Christ] qui était monté sur le cheval, et à Son armée. Mais la bête fut saisie, et avec elle le faux prophète qui avait fait devant elle des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image. Ils furent tous deux jetés vivants dans l'étang brûlant de feu et de soufre" (Apoc XIX, 19-20).
           
        * Après les Mille ans du Millenium, saint Jean précise qu'il y aura à nouveau, comme dans notre fin des temps voyant la fin du Temps des nations et de Rome son centre, un combat eschatologique entre les forces du mal et les forces du Bien, qui verra cette fois-ci la défaite définitive de Satan : "Et lorsque les mille ans seront écoulés, satan sera délié de sa prison, et il sortira, et il séduira les nations qui sont au quatre angles de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour le combat ; leur nombre est comme le sable de la mer. Ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée. Mais un feu, lancé par Dieu, descendit du ciel et les dévora ; et le diable qui les séduisait fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où la bête et le faux prophète seront tourmentés jour et nuit dans les siècles des siècles" (Apoc XX, 7-10).
           
        Dans ces passages, très-clairement, en effet, la Bête est formellement dissociée du faux-prophète. Mais voilà ce à quoi n'a pas réfléchi l'adepte survivantiste-sédévacantiste qui soutient cette objection en brouillon-pressé (comme d'habitude hélas pour cautionner n'importe comment ses erreurs), et qui va débouter toute sa thèse : de quelle Bête s'agit-il, dans cesdits ch. XVI, XIX & XX de l'Apocalypse ? Car il serait bon que notre sectaire se souvienne que, de Bêtes, il y en a deux différentes, dans l'Apocalypse : 1/ la Bête de la mer ("Je vis ensuite monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème" ― Apoc XIII, 1), et 2/ la Bête de la terre ("Je vis aussi une autre bête qui montait de la terre, et qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau ; et elle parlait comme le dragon. Et elle exerçait toute la puissance de la première bête [de la mer] en sa présence ; et elle fit que la terre et ses habitants adorèrent la première bête [auto-adoration de la Bête de la mer, qui s'adore elle-même en toute conscience de le faire, par le vecteur magique de la Bête de la terre]" ― Apoc XIII, 11-12). Or, la Bête de la mer désigne tous les peuples corrompus qui suivront l'Antéchrist-personne jusqu'au marquage 666 inclus, quand la Bête de la terre désigne l'Antéchrist-personne lui-même ; dans l'Apocalypse, comme d'ailleurs dans les autres Livres bibliques, la mer, les eaux, désignent en effet les peuples : "Et il [l'Ange qui enseigne saint Jean] me dit : Les eaux que tu as vues à l'endroit où la prostituée est assise, sont des peuples, des nations et des langues" (Apoc XVII, 15).
           
        Or enfin, dans ces ch. XVI, XIX & XX cités, la Bête dont il est question est la Bête de la mer ou ensemble des peuples corrompus qui auront pris la marque de la Bête de la terre, le 666, et nullement la Bête de la terre ou Antéchrist-personne. Puisqu'en effet, dans ces versets apocalyptiques, la Bête est désignée comme une entité séparée et différente du faux-prophète qui désigne par antonomase la Bête de la terre, il ne peut donc s'agir que de l'autre Bête, à savoir la Bête de la mer. Nos sectaires auraient d'ailleurs tout-de-même dû se rendre compte que de toutes façons leur interprétation était irrecevable, étant complètement contredite par le texte même de l'Apocalypse, par exemple, au ch. XIX : "Mais la bête fut saisie, et avec elle le faux prophète qui avait fait devant elle des prodiges". Or, 1/ celui qui fait des prodiges pour séduire les peuples, c'est l'Antéchrist-personne ; puisque donc le texte nous dit que c'est le faux-prophète qui fait ces prodiges, alors c'est que le faux-prophète est bel et bien l'Antéchrist-personne... même La Palice aurait pu le dire ! A-t-on vu le pape François, que nos survivantistes-sédévacantistes veulent croire être le faux-prophète, faire des prodiges ?! Mais non, évidemment, le pauvre en serait bien incapable !! 2/ Le texte apocalyptique nous enseigne que le faux-prophète ou Antéchrist-personne fera des prodiges "devant elle", devant la Bête ; or, l'Apocalypse révèle que cesdits prodiges seront faits devant tous les peuples corrompus de la terre ou Bête de la mer : c'est donc bien de la Bête de la mer que l'Apocalypse entend parler lorsqu'elle nous révèle que le faux-prophète ou Antéchrist-personne fera des prodiges "devant la Bête", une Bête de la Mer qui bien évidemment est dissociée du faux-prophète ou Antéchrist-personne ou Bête de la terre, étant une entité différente de lui. Et c'est bien pourquoi l'Apocalypse nous les montre aux ch. XVI, XIX & XX, comme deux entités différentes.
           
        Ainsi donc, la véritable exégèse des passages cités ("Je vis alors sortir de la bouche du dragon, de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, etc."), est la suivante : le dragon, c'est Satan-Lucifer, l'esprit infernal qui inspire autant la Bête de la mer que la Bête de la terre, insufflant en eux tous tout le mal possible et surtout leur inhalant la haine radicale et mortelle de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le vrai et seul Messie, "le seul et vrai Sauveur des hommes" (secret de La Salette) ; la Bête, c'est la Bête de la mer ou assemblée disparate de tous les peuples corrompus par l'Antéchrist-personne et y ayant donné leur consentement coupable ; et le faux-prophète, c'est la Bête de la terre, l'Antéchrist-personne lui-même soi-même, appelée ainsi, faux-prophète, par antonomase d'excellence, comme on l'a vu.
           
        Le texte apocalyptique est donc très-logique : il associe dans la damnation éternelle, l'esprit du mal, Satan-Lucifer, à toutes les âmes qui lui auront donné, par le 666, leur foi réprouvée, à commencer bien sûr par le faux-prophète ou Antéchrist-personne ou Bête de la terre, c'est-à-dire le chef des damnés de la fin des temps, et à continuer et à finir par tous les humains qui l'auront suivi dans sa rébellion formelle et ouverte contre le Christ Jésus, qui sont tous ensemble la Bête de la mer. Isaïe a sensiblement le même descriptif et tableau, lorsqu'il prophétise le châtiment des réprouvés à la fin des temps : "En ce jour-là, le Seigneur visitera l'armée d'en haut qui est dans le ciel [il s'agit des démons répandus dans les airs], et les rois du monde qui sont sur la terre ; et ils seront assemblés et liés comme un faisceau, puis jetés dans l'abîme, où Dieu les tiendra en prison, et Il les visitera longtemps après" (Is XXIV, 21-22).
           
        Mais pour en revenir à l'Apocalypse de saint Jean, qui nous occupe plus spécialement ici, on remarquera que tous ceux qui se donnent au mal à la toute-fin des temps, y sont trinitairement répartis, en contrefaçon sacrilège de la Trinité divine, signe topique de la perfection du péché 666 où ils sont parvenus : il y a le dragon, la Bête de la mer, et la Bête de la terre.
           
        Le dragon singe Dieu le Père : c'est lui qui crée l'esprit du mal et le fait vivre dans les deux Bêtes ("Et le dragon lui donna [à la Bête de la mer, de laquelle va naître et surgir la Bête de la terre] sa force et une grande puissance" ― Apoc XIII, 2). Le dragon assiste sans cesse la Bête de la mer ou dieu incarné, comme Dieu le Père assistait sans cesse Jésus-Christ, Verbe de Dieu incarné, dans tout ce qu'Il faisait ("Jésus leur dit donc : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que Je suis, et que Je ne fais rien de Moi-même, mais que Je parle selon ce que le Père M'a enseigné" ― Jn VIII, 28)De la même manière : la Bête de la mer, puis la Bête de la terre, ne font rien sans que ce soit le dragon qui ne le fasse en elles ; la Bête de la terre, par exemple, "parlait comme le dragon" (Apoc XIII, 11), c'est-à-dire qu'elle dit ce que le dragon veut qu'elle dise et lui fait dire.
           
        La Bête de la mer singe Notre-Seigneur Jésus-Christ, Verbe de Dieu incarné, par une pseudo-incarnation collective de cet esprit du mal qu'est le dragon (car l'esprit du mal ne peut pas faire une vraie Incarnation) dans toute l'humanité de laquelle sont rigoureusement exclus tous les élus, sorte de Messie collectif monstrueux qui prétend en avoir tous les attributs théandriques, à la fois dieu par le dragon et homme par sa nature propre d'humanité, mais qui cependant, dans son collectif, n'a pas le pouvoir ni la faculté de se faire la révélation à elle-même de son abomination de la désolation intrinsèque.
           
        Et la Bête de la terre ou Antéchrist-personne ou faux-prophète, singe Dieu le Saint-Esprit, qui révèle et libère la parole-verbe abominable présente dans le sein de la Bête de la mer mais qu'elle n'a pas pouvoir de se révéler d'elle-même à elle-même, ce qui aura pour effet immédiat de la faire magiquement s'auto-adorer par son vecteur ; c'est pourquoi le Saint-Esprit désigne la Bête de la terre dans la sainte-Écriture par une autre antonomase que celle du faux-prophète, par une "bouche" émanant et prenant naissance de la Bête de la mer ("Et il lui fut donné [à la Bête de la mer] une bouche qui proférait des paroles orgueilleuses et des blasphèmes ; et le pouvoir lui fut donné d'agir pendant quarante-deux mois. Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer Son nom, et Son tabernacle, et ceux qui habitent dans le Ciel" ― Apoc XIII, 5-6). La Bête de la terre sera comme une sorte de diabolique Pentecôte-Épiphanie pour la Bête de la mer.
           
        Une bouche est métaphysiquement faite pour libérer et dire la parole, et c'est précisément ce que fera la Bête de la terre, cette "bouche" née de la Bête de la mer : faire la révélation de la doctrine luciférienne à la Bête de la mer, qui certes la possédait déjà en son sein occultement mais sans pouvoir se la manifester explicitement à elle-même : c'est bien là toute la mission du faux-prophète qu'est l'Antéchrist-personne, par excellence d'appellation ! Le prophète Daniel a exactement le même descriptif de "bouche" quant à l'Antéchrist-personne, comme je l'avais déjà noté dans mon article L'Antéchrist sera une personne humaine (https://eglise-la-crise.fr/index.php/fr/component/joomblog/post/l-antechrist-sera-une-personne-humaine?Itemid=154) : "Je considérais les cornes [sur la quatrième Bête qui est montrée à Daniel, et qui l'épouvante], et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles [l'enseignement de Daniel est le même que celui de saint Jean : la Bête de la terre est une émanation de la Bête de la mer, que notre prophète vétérotestamentaire voit, quant à lui, sous la forme de cornes, et la corne qui en sort est une entité séparée et distincte d'elles toutes, une fois née d'elles] (...) ; et voici, cette corne avait des yeux comme les yeux d'un homme, et une bouche qui disait de grandes choses" (Dn VII, 8).
           
        C'est par la bouche que la parole-verbe prend corps et s'incarne sur cette terre. C'est vrai pas seulement pour le mysterium iniquitatis, mais aussi pour le Mystère du Christ.
           
        C'est en effet, traditionnellement, par la bouche du pape actuel que la Parole du Verbe s'incarne sur cette terre (je parle, on m'a compris, des temps normaux de l'Église...). Je le remarquai dans L'Impubliable, en ces termes : "Les Pères, dans le concile de Chalcédoine, après la proclamation de la Foi par le pape saint Léon le Grand, se sont tous exclamés magnifiquement : «Pierre a parlé par LA BOUCHE de Léon !» Il est bon de noter d'ailleurs que c'est dès le Concile de Jérusalem, le premier de l'histoire de l'Église aux environs de l'an 51, que saint Pierre lui-même définira ainsi son Magistère infaillible : «Les Apôtres et les Anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire [du judéo-christianisme]. Une longue discussion s'étant engagée, Pierre se leva et leur dit : Mes frères, vous savez que Dieu, il y a longtemps déjà, m'a choisi parmi vous, afin que par MA BOUCHE les Gentils entendent la parole de l'Évangile, et qu'ils croient» (Act XV, 6-7). Pie XI, dans Casti Connubii, rappellera la même expression : «L'Église parle par NOTRE BOUCHE»… Et plus avant dans le temps, on voit par exemple "cinq cents évêques venus du monde entier, réunis à Rome six mois après que le pape eut publié cette encyclique [Quanta Cura] le 8 décembre 1864, signer une adresse de salutation qui fut solennellement remise au pape le 1er Juillet 1865. On y lisait : «Dans la Foi que Pierre exprime par LA BOUCHE de Pie, nous disons, confirmons et déclarons aussi tout ce que tu as dis, confirmé et déclaré pour la sauvegarde du trésor de la Foi transmise» (La fidélité au Pape — un devoir sacré pour tout catholique, Johannes Rothkranz, 1998, p. 16)" (L'Impubliable, p. 50, note 33). "Cette expression quasi charnelle [= bouche], dont je ne donne ici que quelques petits exemples, n'est pas retenue évidemment tout-à-fait par hasard par les théologiens et les papes, c'est au contraire le Saint-Esprit qui l'inspire. Elle est très-physique, verte, crûe et presque brutale, justement pour bien faire saisir l'importance primordiale dans la transmission de la Foi, du Magistère actuel du présent" (cf. ma Réfutation de la thèse lefébvriste, p. 34)...
           
        On comprend mieux maintenant ce qu'est la "bouche" de l'Antéchrist-personne qui est le faux-prophète, et qui, je le rappelle, viendra dans la fonction du dernier pape légitime de l'Église catholique : un très-faux Verbe créateur, une très-fausse incarnation du Verbe, un diabolique Magistère du présent prétendument infaillible, prétendant instaurer une ère divinement salvifique pour l'humanité toute entière (qui, les élus en étant exclus systématiquement, ne sera plus que la Bête de la mer), en lui révélant et enseignant sa prétendue divinité messianique par laquelle, soi-disant, elle s'auto-sauve elle-même... Quel mensonge ! Quelle ignominie ! Quel blasphème sacrilège à la Face de Dieu ! Nous sommes bien là en présence du "péché qui perce la voûte des cieux" dénoncé par Notre-Dame à La Salette, le plus grand de tous les péchés que peut commettre l'homme... Mais Dieu, par son Christ Jésus, aura le dernier mot. Pour notre consolation, saint Paul nous enseigne que cette bouche de blasphème intégral sera punie très-exactement par où elle a péché : "Et alors se manifestera cet impie, que le Seigneur Jésus tuera par le souffle de SA BOUCHE, et qu'Il détruira par l'éclat de Son Avènement" (II Thess II, 8).
           
        Si l'on continue à lire le ch. XIII de l'Apocalypse, on voit que saint Jean réexprime une nouvelle fois, par une autre terminologie linguistique, ce mystère très-grand de la "bouche", qui est l'Antéchrist-personne ou faux-prophète, tellement notre visionnaire inspiré du Saint-Esprit est frappé, et à juste titre, par le summum absolu d'iniquité que manifeste ce personnage que saint Paul, de son côté, appelle l'Adversaire, l'Impie : saint Jean prend cette fois-ci la terminologie de la Bête de la terre pour sa réexposition. Ne faisant pas un commentaire suivi de l'Apocalypse dans cet article, je m'arrêterai là.
           
        Avant de fermer le si divin et révélateur Livre de l'Apocalypse de saint Jean, je voudrai juste, à présent, dire quelque chose d'excessivement important en ce qui concerne le ch. XVII, où l'ange décrit la grande Prostituée : il y est presque révélé en filigranes à saint Jean qu'il s'agit de... la Rome pontificale catholique, devenue à la fin des temps la mère des abominations et des prostitutions de toute la terre, ce qui hélas n'est que trop confirmé par l'histoire moderne de l'Église, et cela commence dès la fin de la Révolution, dès le Concordat napoléonien, pour se dégrader atrocement dans un paroxysme insoutenable après Vatican II, et de plus en plus et de pire en pire (pour n'en prendre qu'un seul et scandaleux exemple : cf. la prostitution de la Rome pontificale avec le régime nazi d'Hitler, que j'ai dénoncée sans voile de Noé ni ronds de jambe diplomatiques dans l'un de mes derniers articles Face à l'Église romaine concordatairement prostituée au IIIème Reich d'Adolf Hitler, un "héros discret", un martyr autrichien du droit chrétien : le Bienheureux FRANZ JÄGERSTÄTTER, au lien suivant : https://www.eglise-la-crise.fr/index.php/fr/component/joomblog/post/face-a-l-eglise-romaine-concordatairement-prostituee-au-iiieme-reich-d-adolf-hitler-un-heros-discret?Itemid=154).
           
        Commençons par remarquer que la Bête sur laquelle la grande Prostituée est assise, est... la Bête de la mer, elle est décrite de la même manière qu'elle : "Et je vis une femme assise sur une bête de couleur écarlate, couverte de noms de blasphèmes, qui avait sept têtes et dix cornes" (Apoc. XVII, 3). Pour mémoire, relisons le descriptif de la Bête de la mer fait par saint Jean au ch. XIII, que nous avons déjà vu ensemble plus haut : "Je vis ensuite monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème" (Apoc XIII, 1).
           
        La révélation qui nous est faite là est vraiment très-importante : la Femme, c'est l'Église, mais, ... ô abomination de la désolation dans le Lieu-Saint !, elle est devenue à la fin des temps la grande Prostituée de Babylone, qui est le symbole des grandes villes corrompues de la terre. Saint Jean nous montre en effet qu'elle est désormais assise sur la Bête de la mer et non plus sur le Christ qui est pourtant son Géniteur. Elle ne s'appuie donc plus sur le Principe surnaturel mais elle s'appuie sur le principe naturel vicié du péché originel augmenté des péchés actuels de tous les peuples. C'est-à-dire qu'elle prend désormais sa force de la corruption des peuples qui vont se donner à l'Antéchrist-personne, elle prend d'eux toute son autorité (ce qu'on ne voit que trop bien dans l'Église contemporaine, surtout depuis Pie XII, qui fut le premier pape moderne à avaliser magistériellement la Démocratie dans son scandaleux Message de Noël 1944 ; on voit en effet l'Église, par la bouche de ses papes modernes, ne plus enseigner que ce que l'ONU enseigne... c'est très-évident avec le pontificat actuel de François).
           
        Être assise sur la Bête de la mer, c'est, on ne peut plus concrètement et clairement, par une métaphore des plus lapidaires, décrire ce qu'ont fait tous les papes modernes, peu ou prou, sans exception aucune (... même les plus saints, tel Pie X pour en rester à lui...), en se concordatisant-prostituant avec les sociétés politiques constitutionnellement athées issues de la Révolution satanique, dès le pape Pie VII, dès 1801, et ce, jusqu'à nos jours chinois plus qu'exécrables. Être assise sur la Bête de la mer, c'est se prostituer avec la puissance de blasphème contenue dans les peuples ne voulant plus que le Christ règne sur eux (relire à ce sujet mon grand article Les Mœurs ecclésiales concordataires avec les États modernes athées, sont la cause première de "la crise de l'Église" ; la subversion de la Foi à Vatican II n'en est que le fruit pourri, au lien suivant : https://www.eglise-la-crise.fr/index.php/fr/component/joomblog/post/les-moeurs-ecclesiales-concordataires-avec-les-etats-modernes-athees-partie-1?Itemid=154).
           
        Cependant, il est tellement contre-nature et inouï que l'Épouse du Christ, dans son économie du Temps des nations et de Rome son centre, finisse par devenir, à la fin de sa vie militante ici-bas, la grande Prostituée de la terre (que feu l'abbé de Nantes, d'un trait inspiré, appelait le MASDU ou Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle), que saint Jean lui-même, à qui l'Ange de l'Apocalypse montre cela sous forme d'images fortes et crues, ne semble pas pouvoir le comprendre, ne pas pouvoir conscientiser que le mysterium iniquitatis doive aller jusque là. Le texte inspiré nous le révèle ainsi : "Et sur son front [de la grande Prostituée] était écrit ce nom : Mystère ; Babylone la grande, la mère des fornications et des abominations de la terre. Et je vis cette femme, ivre du sang des saints, et du sang des martyrs de Jésus ; et en la voyant, je fus frappé d'un grand étonnement. Et l'Ange me dit : Pourquoi t'étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme" (Apoc XVII, 5-7).
           
        Et là, comme pour vaincre son innocent étonnement, l'Ange va révéler très-clairement à saint Jean qui elle est, cette Femme, il lui dit, avec une précision chirurgicale qui lève toute espèce d'équivoques, que la grande Prostituée siègera sur "sept montagnes sur lesquelles la femme est assise" (Apoc XVII, 9), qu'en outre elle sera le siège de la souveraineté universelle : "Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville, qui a la royauté sur les rois de la terre" (Apoc XVII, 18). Tout cela ne laisse absolument aucun doute. La Rome antique est géographiquement entourée de sept collines (https://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_collines_de_Rome) ; elle est effectivement aussi la "grande ville", au sens eschatologique du terme qui veut que le Temps des nations soit basé sur une seule ville capitale qui représente synthétiquement son économie de salut spécifique, et qui s'avère être précisément la seule Rome parmi toutes les grandes villes du monde entier en ce compris Jérusalem (à tel point que des esprits excessifs et idolâtrant agnostiquement le Temps des nations, ont pu la baptiser inintelligemment de "Rome éternelle", tel Charles Maurras) ; et enfin, le Vicaire du Christ qui y siège est, de droit divin et catholique, le Souverain universel sur tous les roys de la terre, ce qu'avait dit très-clairement le pape Boniface VIII dans sa fameuse Bulle Unam Sanctam et que symbolisait depuis le Moyen-Âge la triple-tiare que le pape revêtait lors de son intronisation-couronnement... jusqu'à Paul VI, lequel pape moderne dégénéré, dans la logique sans faille de sa prostitution avec le principe démocrato-babylonien, la mit au rebut.
           
        Ce mystère d'iniquité de l'Église du Christ qui, dans son économie du Temps des nations et de Rome son centre, finit par devenir la grande Prostituée de Babylone, est si grand, si élevé, qu'il est caché à la plupart des âmes, et même aux âmes fidèles de nos jours, qui voient pourtant avec une clarté éblouissante son affreux et maudit accomplissement, il est même caché, semble-t-il, à saint Jean, et c'est pourquoi il voit le mot "Mystère" inscrit sur la tête de la grande Prostituée, et c'est pourquoi encore on le voit s'étonner grandement du mystère de la Femme qui est la grande Prostituée de Babylone...
           
        Mais je ferme ici le Livre de l'Apocalypse.
           
        Nous avons donc bien vu ensemble que le faux-prophète sera l'Antéchrist-personne lui-même soi-même. Parvenu ici, on ne peut pas manquer de se demander en quoi va consister essentiellement sa fausse prophétie aux peuples. Quelle fausse prophétie va-t-il donc bien faire en tant que faux-prophète, au monde entier pris dans son filet...? Tout simplement : faire accroire qu'il fait advenir de par lui, homme, le Royaume de Dieu sur la terre. Le but de toute prophétie véritable en effet, a comme fin ultime de faire advenir le Royaume de Dieu sur la terre, par la Gloire du Christ ressuscité ; le but du faux-prophète par excellence que sera l'Antéchrist-personne sera donc de faire accroire qu'il fait advenir ce Royaume de Dieu sur la terre...
           
        C'est ce que nous révèle de lui le prophète Daniel, je l'avais déjà noté dans mon grand article L'Antéchrist-personne devant clore notre fin des temps sera-t-il... le dernier pape LÉGITIME de l'Église catholique ? (http://www.eglise-la-crise.fr/images/pdf.L/AntechristDernierPapeLEGITIMEMisEnForme.pdf), en ces termes que je recopie ici :
           
        "Les deux pôles qui caractérisent essentiellement l'Antéchrist-personne, sont d'être à la fois 1/ contre le Christ ; 2/ et de venir juste avant que le Christ glorieux n'instaure ici-bas son Royaume, pour prétendument et sacrilègement en instaurer une contrefaçon diabolique et illusoire. Ces deux sens principaux sont révélés sans équivoque dans la sainte Écriture : 1/ saint Paul définit l'Antéchrist-personne comme étant «l'Adversaire» (II Thess II, 4), donc Antichrist ; et 2/ le prophète Daniel révèle que l'Antéchrist-personne aura la prétention de «changer les temps et les lois» (Dan VII, 25), donc Antéchrist.
           
        "Car que veut dire par-là le prophète de Yahweh, qui est très-important pour notre sujet ? Citons-le en son entier, pour commencer : «Il [l'Antéchrist-personne] proférera des paroles contre le Très-Haut, il écrasera les saints du Très-Haut, et il pensera qu'il pourra changer les temps et les lois ; et ils seront livrés entre ses mains pendant un temps et des temps, et la moitié d'un temps. Alors le jugement se tiendra, afin que la puissance lui soit enlevée, qu'il soit détruit et qu'il disparaisse à jamais, et que le royaume, la puissance et la grandeur du royaume qui est sous tout le ciel, soient donnés au peuple des saints du Très-Haut ; son royaume est un royaume éternel, et tous les rois Le serviront et Lui obéiront» (Dan VII, 25-27). Il est aisé de comprendre ce que Daniel nous révèle là des prétentions impies de l'Antéchrist-personne si l'on veut bien saisir que lorsqu'il se lèvera et se manifestera en ce monde, «les temps ou les moments que le Père a fixés de Sa propre autorité» (Act I, 7) seront presque, presque, advenus (... mais pas encore tout-à-fait !) pour l'établissement par le Christ glorieux de son grand Royaume parmi les hommes, par lequel établissement l'économie de salut du Temps des nations disparaîtra (avec Rome), pour laisser la place à la nouvelle et dernière économie de salut, celle du Millenium, qu'instaurera justement le Christ en gloire.
           
        "Nouvelle économie du Royaume de gloire christique, que nous décrit d'ailleurs sans ambiguïté aucune Daniel en son v. 27 que j'ai cité tout exprès, dont le prophète de Yahweh nous révèle fort bien qu'il est instauré par le Christ glorieux juste à la suite de la chute de l'Antéchrist-personne et de son règne, pour qu'on comprenne bien le déroulement des choses et leur logique, et qu'il décrit mieux encore quelques versets avant : «Je regardais donc dans cette vision nocturne, et voici, quelqu'un, semblable au Fils de l'homme, venait avec les nuées du ciel, et Il s'avança jusqu'à l'Ancien des jours. Ils Le présentèrent devant lui, et Il Lui donna la puissance, l'honneur et le royaume, et tous les peuples, les tribus et les langues Le servirent ; Sa puissance est une puissance éternelle qui ne Lui sera point ôtée, et Son royaume ne sera jamais détruit» (Dan VII, 13-14).
           
        "«Changer les temps et les lois» veut donc dire que l'Antéchrist-personne prétendra remplacer lui-même l'économie de salut du Temps des nations et de l'Église romaine par l'économie de salut du Millenium ou Royaume de la Gloire du Christ. J'écris bien : prétendra le faire, comme d'ailleurs le révèle fort bien Daniel en disant «il pensera qu'il pourra changer les temps et les lois», car ce ne sera évidemment de sa part qu'une formidable tromperie, artifice et mirage diaboliques (mais qui, au for externe, s'habillera d'une telle ressemblance avec l'établissement divin du vrai Millenium, que cela séduira invinciblement les hommes du monde, et c'est en cela aussi que réside «la grande tentation universelle devant s'abattre sur le monde entier» ― Apoc III, 10).
           
        "Car, soit dit ici en passant contre l'habituel mensonge des glosateurs scolastiques anti-millénaristes qui veulent voir dans ce Royaume éternel qui suivra la chute de l'Antéchrist-personne, le Ciel supra-terrestre, le Paradis éternel après cette vie terrestre, le prophète Daniel les convainc de forfaiture en précisant bien que ce Royaume donné «aux saints du Très-Haut» aura lieu «sous tout le ciel», c'est-à-dire, on l'a compris, dans l'ici-bas terrestre, ce que confirme d'ailleurs le v. 14 où il est dit que le Royaume s'exercera sur des peuples, des tribus et des langues, toutes choses qui, évidemment, n'existeront plus au Ciel éternel. Le prophète infaillible de Yahweh nous annonce donc, pour notre ici-bas terrestre, une nouvelle économie de salut après le Temps des nations et de l'Église romaine mourant sous la main de l'Antéchrist-personne, cedit Temps particulier, notre Temps, n'étant pas du tout la dernière économie de salut christique, ce que saura très-bien l'Antéchrist-personne... plus catholique en cela que lesdits glosateurs scolastiques néo-pharisiens ! Non seulement en effet, il fera mourir le Temps des nations et de l'Église romaine, mais, à la fois et dans le même acte, il prétendra instaurer lui-même l'économie de salut qui, de par Dieu, et il le sait, doit la suivre, à savoir celle du Millenium.
           
        "Et si Daniel précise dans le v. 27 que ce Royaume du Millenium est «éternel», c'est tout simplement parce que Celui qui l'exercera ici-bas par l'entremise «des saints du Très-Haut», sera le Christ-Dieu Lui-même, et que bien sûr le Christ-Dieu est éternel, sans préjudice cependant que cedit Royaume glorieux d'essence éternelle s'exercera... «sous tout le ciel» (c'est dans le même sens que Daniel prophétise un peu plus haut : «Mais les saints du Dieu très-haut recevront le royaume, et ils obtiendront le royaume jusque dans les siècles et les siècles des siècles» (Dn VII, 18) ; ou encore que l'ange Gabriel dit à Marie, lors de l'Annonciation, parlant pourtant du trône temporel du roy David : «Il [Jésus] sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur Dieu Lui donnera le trône de David Son père, et Il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et Son règne n'aura pas de fin» ― Lc I, 32-33).
           
        "Il y a ici, donc, pour qui a des yeux qui voient, une affirmation scripturaire du Millenium entendu littéralement, par ailleurs tel que le prêche saint Jean dans l'Apocalypse au ch. XX (... et tel qu'il le prêchait ainsi aux premiers chrétiens, on en a la preuve par le fait historique que là où la doctrine millénariste a été le plus crue dans le premier christianisme, est là où saint Jean l'Apôtre avait prêché...).
           
        "Il faut d'ailleurs bien noter que saint Jean a exactement le même langage et le même sens millénariste formel que Daniel quand, lui aussi, il décrit au ch. XXI de son Apocalypse le Royaume futur de la gloire du Christ qui suivra la chute de l'Antéchrist-personne, comme devant avoir lieu... «sous tout le ciel» : «Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'existait plus. Et moi, Jean, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du Ciel, d'auprès de Dieu, prête comme une épouse qui s'est parée pour son époux. Et j'entendis une voix forte venant du trône, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; et ils seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux, comme leur Dieu» (Apoc XXI, 1-3). Il est à peine besoin de faire remarquer que dans le Ciel éternel, il n'y aura pas d'hommes (... pas de femmes non plus, non, non, désolé Mahomet, absolument désolé !!), terme à la consonance terrestre et temporelle indiscutable, comme «sous tout le ciel». De plus, s'il était question, dans ce ch. XXI, d'un descriptif du Ciel éternel comme l'affirment mensongèrement les scolastiques de tout poil, alors, la Jérusalem nouvelle n'aurait pas besoin d'y descendre d'auprès de Dieu, comme le révèle saint Jean... puisqu'elle y serait déjà, dans ce Ciel éternel ! Elle n'aurait juste qu'à rester là où elle est, à savoir dans le Ciel éternel d'en-Haut, auprès de Dieu !! Or donc, son point de départ étant Dieu et le Ciel éternel, où voulez-vous donc bien qu'elle descende d'auprès de Dieu, la Jérusalem nouvelle, sinon, évidemment, sur la terre et la temporalité d'ici-bas !... Il y a quantité de passages dans l'Apocalypse, qui sont de sens formellement millénariste, je citerai encore celui-ci : "Le septième Ange sonna de la trompette, et des voix fortes se firent entendre dans le Ciel ; elles disaient : L'empire de ce monde a été remis à notre Seigneur et à Son Christ, et Il règnera dans les siècles des siècles. Amen" (Apoc XI, 15). Faut-il faire remarquer que "l'empire de ce monde" n'est pas précisément vouloir désigner le Ciel éternel...! Comme dans Dan VII, 18 cité plus haut, notons bien que le Règne éternel du Christ en Gloire avec les saints du Très-Haut commence dès ici-bas, par le Millenium...
           
        "Comment donc se fait-il que les scolastiques, voire les plus saints d'entr'iceux, ont menti honteusement sur le sens millénariste formel de ces passages scripturaires absolument limpides, clairs, simples, sans équivoque ni ambiguïté aucunes, trompant ainsi fort gravement les âmes et, pour en rester à notre sujet, obscurcissant hérétiquement le sens Antéchrist (= qui doit venir avant le Christ) dans le personnage de l'Antéchrist-personne...?!? Mais, sur cette pénible et irritante question, je termine là mon apologie du Millenium, cet aspect important du dogme catholique qui n'aurait jamais dû être mis dans l'Église sous le boisseau, comme il l'a cependant été hélas, depuis les scolastiques, depuis le Ve siècle des saints Augustin et Jérôme (je reporte le lecteur intéressé par cette question passionnante, au livre que j'ai écrit sous le pseudonyme Louis de Boanergès, Bientôt le règne millénaire)...
           
        "Récapitulons. L'Antéchrist-personne, supplanteur sacrilège du Plan divin, prétendant dans un orgueil digne de Lucifer vouloir faire avant l'Heure «ce que Dieu s'est proposé de faire» (Donoso Cortès), va ouvrir son règne d'impiété radicale, qu'il voudra être une contrefaçon très-imitée du Royaume de gloire du Christ, juste quelques «minutes eschatologiques» avant que le Christ glorieux ne vienne instaurer véritablement le vrai et authentique Royaume, le Sien, qui sera le Millenium, nouvelle économie de salut remplaçant celle du Temps des nations et de l'Église romaine, que l'Antéchrist-personne, justement, va totalement subvertir et anéantir avant de prétendre instaurer son pseudo-Millenium...
           
        "Une fois bien remis devant les yeux ce Plan divin que les scolastiques en général, en ce compris les plus saints (...!), ont tant malhonnêtement et si pharisaïquement obscurci durant la grande majorité des siècles catholiques, c'est alors que se comprend très-bien la formule de Daniel : «Il [l'Antéchrist-personne] pensera qu'il pourra changer les temps et les lois». C'est-à-dire : il s'attribuera à lui-même, dans un orgueil et une impiété insensés et sataniques, le pouvoir d'introduire le monde dans une nouvelle économie de salut, celle du Millenium (donc : dans un nouveau «temps», avec les nouvelles «lois» qui lui sont inhérentes), alors que c'est un acte surnaturel entre tous et qu'il y est radicalement impuissant, n'étant ni Dieu ni le Christ de Dieu. C'est en cela qu'il commettra principalement le péché suprême «qui percera la voûte des cieux», et pour lequel il ne tardera pas à recevoir son châtiment, suprême lui aussi. En passant, on n'oubliera pas de se rappeler qu'Adolf Hitler, une des préfigures modernes les plus parfaites de l'Antéchrist-personne sous l'angle politique, n'avait pas manqué d'identifier son fameux Reich au Millenium, lui prédisant 1 000 ans d'existence...
           
        "Ainsi donc, et pour conclure ce point fort important, il est extrêmement grave d'enlever du mot Antéchrist-personne, le sens Antéchrist, c'est-à-dire «qui vient avant le Christ», comme le veut l'article de Wikipedia que j'ai cité (... mais qui, il faut bien le dire, ne fait en cela que refléter très-fidèlement hélas, la croyance commune dans le monde catholique ; et la racine de cette grave erreur n'est pas bien difficile à discerner : elle réside tout simplement dans l'anti-millénarisme primaire et obscurantiste des scolastiques en général...), pour n'en retenir que le sens Antichrist, c'est-à-dire «opposé radicalement au Christ» : c'est exposer fort dangereusement son âme à ne pas comprendre que le Royaume de la gloire du Christ sera à notre porte lorsque, certes très-contradictoirement, le règne maudit de l'Antéchrist-personne s'ouvrira.
           
        "Lumière prophétique du Royaume de la gloire du Christ, clé royale davidique «qui ouvre, et personne ne ferme, et qui ferme, et personne n'ouvre» (Apoc III, 7), qui suffira, si j'ose dire, pour avoir la force surnaturelle et morale d'attendre, en souffrant généreusement pendant les fameux «3 ans et demi» sur le gril du règne de l'Antéchrist-personne (temps heureusement miséricordieusement abrégé comme le révèle le Christ), attendre disais-je, d'être introduit dans le vrai Royaume de gloire christique ou Millenium véritable, celui du Christ Jésus. Rejeter le sens «antéchrist» serait donc exposer son âme au désespoir, puisque le règne de l'Antéchrist-personne serait seulement vu comme une persécution radicale contre le Christ et de tout nom chrétien, mais pas comme devant, après un très-court temps, être immédiatement suivi de la Délivrance radicale du Christ que constituera le Millenium pour tout juste ayant tenu ferme dans la Foi...
           
        "Pour nous encourager dès à présent à tenir bon contre «la grande tentation qui va s'abattre sur le monde entier», lisons comment Malachie décrit la grande joie de ceux qui auront tenu contre l'Antéchrist-personne en persévérant jusqu'à la fin, c'est-à-dire jusqu'au Retour du Christ en gloire : «Car voici, il viendra un jour embrasé comme une fournaise [déluge universel de feu, finissant le règne de l'Antéchrist-personne] ; tous les superbes et tous ceux qui commettent l'impiété seront de la paille, et ce jour qui vient les embrasera, dit le Seigneur des armées ; il ne leur laissera ni germe ni racine [les adeptes de l'Antéchrist-personne auront donc le même sort que lui : anéantis radicalement, il n'en restera plus rien hormis leurs indistinctes cendres...]. Et le Soleil de Justice se lèvera pour vous qui avez craint Mon nom, et le salut sera sous Ses ailes ; vous sortirez alors, et vous bondirez comme les veaux d'un troupeau sortant de l'étable [après le confinement d'hiver]. Et vous foulerez les impies, lorsqu'ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, en ce jour où J'agirai, dit le Seigneur des armées» (Mal IV, 1-3). Ce que saint Jean décrit de la manière suivante : «Celui qui vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il n'en sortira plus ; et J'écrirai sur lui le nom de Mon Dieu, et le nom de la ville de Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du Ciel d'auprès de Mon Dieu, et Mon nom nouveau» (Apoc III, 12) ; remarquons bien, au passage, la même formule de saint Jean pour décrire le Millenium, employée par lui dans le ch. III et le ch. XXI de l'Apocalypse, cette «nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel d'auprès de Dieu»"...
           
        (fin de citation)
           
        ... Mais, pour finir mon nouvel article, je quitte le domaine de la théologie pure, le règne de l'Antéchrist-personne, et je me parachute maintenant, avec des grenades en bandoulière, dans la crise covidienne Big Brother, comme promis, pour tâcher de faire juste quelques fortes réflexions de bon sens, qui, j'espère, pourront aider mon lecteur à se bien guider dans cette affreuse crise. Il ne va pas tarder à se rendre compte que les deux sujets, théorique et pratique, ne sont pas si éloignés que cela l'un de l'autre...
           
        Le pape Jean XXIII, qui n'avait pas été rebuté de recevoir le gendre du communiste Khrouchtchev alors que les chrétiens étaient persécutés à mort en Russie, avait osé dire : "Le mal absolu n'existe pas sur terre". Il avait tort. Et la Foi catholique était pourtant suffisante pour le lui enseigner, il lui suffisait en effet de lire l'Apocalypse pour sortir de son utopie démocrato-babylonienne : ce mal absolu existera sur terre lorsque le règne de l'Antéchrist-personne s'ouvrira.
           
        Or, justement, je remarque premièrement une chose, dans cette crise covidienne Big Brother, qui saisit tout le monde aux tripes. Il s'y détecte, s'y dévoile, très-puissamment, une haine homicide, mortelle, contre l'homme, très-perceptible par le viol implacable de ses droits les plus élémentaires et les plus fondamentaux (comme par exemple le choix libre de ses traitements médicaux), qui va jusqu'à rendre sa vie sociale, voire même humaine, radicalement impossible. Haine homicide inédite, tout-à-fait nouvelle à ce stade où le curseur est poussé à fond du donf, par rapport aux autres attaques des forces du mal contre l'homme et le chrétien qui l'ont précédées depuis plus de deux siècles, depuis la Révolution. Cette crise fait brutalement et violemment rentrer de force dans un nouveau paradigme qui intègre la mort de l'homme et même de l'humanité, les forces du mal attentant au pronostic vital de notre vie d'homme et de chrétien.
           
        Je remarque aussi une deuxième chose : une folie totale et intégrale possède l'esprit de ceux qui font rentrer ou qui veulent faire rentrer le monde entier dans ce nouveau paradigme qui va aboutir en finale rien moins qu'à l'auto-destruction de l'homme et de l'humanité, si un grain de sable ne vient l'enrayer avant : on se rend compte que ceux qui mettent en oeuvre mortifère ce nouveau paradigme sont comme des possédés étrangement imperméables aux raisons les plus simples et les plus évidentes qui leur montrent leur folie totale et sa conséquence homicide...  
           
        Or, l'homicide et la folie totale sont les marques de Satan, du grand dragon. Et, je le répète, comme jamais auparavant depuis la Révolution, folie totale et homicide sont hic et nunc présents dans notre crise covidienne Big Brother. C'est comme si nous étions déjà rentrés dans la forme du règne de l'Antéchrist-personne, mais sans le fond, sans que le faux-prophète soit encore manifesté au monde...
           
        Mais descendons sur le terrain, pour bien le comprendre ; je viens tout juste de plier et cacher mon parachute sous un arbre. Tout d'abord, saisissons bien que nous sommes en présence, non pas d'une pandémie, mais de deux pandémies. La première est celle du virus lui-même, le fameux Covid-19. Et la seconde pandémie, aussi grave que la première sinon infiniment plus, est la pandémie des vaccins ARN.
           
        La première est celle du virus lui-même. ― Il y a bel et bien une vraie pandémie virale, elle est bien réelle, contrairement aux élucubrations extrémistes et surréalistes des complotistes qui nous parlent d'un Covid 19 à peine plus grave qu'une petite grippette de saison ou de salon (dans ce cas, on se demande bien pourquoi au Brésil, lors d'une flambée de l'épidémie il y a quelques mois, ils élargissaient en toute hâte les cimetières à coups de bulldozers et de pelleteuses, tellement il y avait de morts...).
           
        Précisons bien les choses : dans notre affaire, je crois certes au complot, mais je ne suis pas complotiste. Il y a en effet une distinction à faire. Le complotisme, moralement mauvais, est cette doctrine qui veut qu'il y ait un petit groupe d'initiés très-méchants qui dirigent le monde, mais le monde lui-même est composé de gens à très-grande majorité bons et innocents. D'où la déduction simpliste : il suffirait de supprimer ce petit groupe d'initiés et tout redeviendrait normal dans le meilleur des mondes. C'est faux, spirituellement primaire, et moralement très-dangereux (car les méchants, c'est les autres, et soi-même on ne peut qu'être bon, et on met son propre péché sur le dos de l'ennemi, c'est bien commode ; cette attitude est un piège du diable). La vérité est que si un petit groupe de gens très-mauvais peuvent avoir une telle puissance sur le monde entier, puissance hélas effectivement bien réelle, c'est parce que‌ la grande majorité des gens est quant à eux pervertie au même niveau de méchanceté que ces initiés. Et c'est cette perversion globale d'une génération d'hommes qui permet aux méchants de mettre en œuvre leurs plans sataniques sur le monde entier, tant il est vrai que, selon l'axiome bien connu, "le peuple a les chefs qu'il mérite".
           
        La seconde est celle des vaccins ARN. ― Ils sont la résultante d'une technologie diabolique, tant sur la forme que sur le fond. Je suis émerveillé, si je puis dire, de voir que très-peu de personnes dénoncent haut et fort l'ignoblerie de ces produits vaccinaux faits, et tout le monde le sait bien pourtant, à partir de lignées de cellules de fœtus humains avortés (seule Jeanne Smits a vraiment mis cette honte en exergue, sur son blog). Rien que cela serait une raison suffisante pour nous faire refuser ces vaccins nouvelle génération, pour cause d'ignominie et d'indignité morale, et de péché par complicité très-grave. Ce n'est d'ailleurs pas un petit signe de voir la grande Prostituée de Babylone qu'est devenue la Rome du pape François, passer muscade sur cette ignoblerie, et oser élaborer une thèse doctrinale pour prétendre dédouaner moralement de toute faute les fidèles qui se font vacciner...
           
        Si la forme est déjà ultra-condamnable, le fond ne l'est certes pas moins, il s'en faut. Alexandra Henrion-Caude, généticienne de premier ordre qui n'a rien à voir ni avec les complotistes ni avec les charlatans incompétents, a fort bien démontré que le tripotage qu'on ose faire de l'ARN dans ces vaccins, va finir, contrairement à ce que disent les menteurs officiels, par informer le génome humain c'est-à-dire l'ADN, au moyen d'un effet boomerang, d'un retour feedback. L'information ARN ne reste pas à l'extérieur du noyau génique ou ADN, contrairement à ce qu'ont voulu croire les apprentis-sorciers qui ont tripoté cette nouvelle technologie, mais finit, aux termes du processus vaccinal, par le pénétrer. Autrement dit, l'ADN du vacciné est informé du changement, ce qui signifie qu'il est modifié. Le vacciné ARN est donc devenu un humain OGM, génétiquement modifié. Et une fois fait, c'est irréversible. Et il transmettra à ses descendants cette modification OGM.
           
        Ce n'est pas tout, hélas. Cette modification ADN va engendrer d'abord des nouveaux variants du virus comme l'a expliqué le professeur Luc Montagnier (qui lui non plus n'est ni un complotiste ni un charlatan incompétent), puis, à terme, après quelques mois ou au mieux quelques années, de trois à dix ans pronostiquent certains, va finir par déclencher progressivement mais irréversiblement un véritable Hiroshima dans toutes les cellules du corps humain du vacciné, notamment par l'entremise de la protéine Spike, que nos tripoteurs ont cru inoffensive alors qu'elle s'avère être toxique. Parvenu à ce stade, c'est la mort assurée, de préférence avec beaucoup de souffrances.
           
        Tripoter en apprentis-sorciers l'ARN et donc l'ADN, c'est une voie de recherche scientifique qui n'aurait JAMAIS dû voir le jour. Il y a là comme un viol sacrilège des secrets de vie que le Bon Dieu a mis dans la Création, qui dépassent complètement la capacité de l'homme comme le Ciel dépasse la terre, et que l'homme n'a pas le droit de toucher, parce que plus il pénètre l'essence des choses en quelque sorte contigües au divin, contigües à la déité de l'homme telle qu'elle est créée par Dieu, et moins il a de prise sur elles, et plus les conséquences de ce qu'il déclenche sont graves. Mais ça, l'homme moderne, moralement émasculé et spirituellement lobotomisé, ne peut plus le comprendre. Nous avons commencé à toucher sacrilègement au noyau atomique de la matière, à la fin de la seconde guerre mondiale, c'était déjà une énorme faute mais ce n'était que de la matière, avec cependant des conséquences potentiellement mortelles pour toute l'humanité et soit dit en passant toujours suspendues au-dessus de nos têtes (rappelons-nous Tchernobyl, Fukushima), et maintenant nous touchons au noyau atomique de l'homme, c'est infiniment plus grave car là, c'est directement auto-destructeur de l'homme et de toute l'humanité.
           
        Les vaccins ARN, transformant l'ADN du vacciné, vont le mettre par-là même à la merci totale du système mondialiste qui promeut ces vaccins de l'enfer, infiniment pires que ceux élaborés par les nazis dans la seconde guerre mondiale. Loin que, après deux vaccinations, il soit immunisé complètement contre le Covid-19, son corps va au contraire produire des variants nouveaux du virus originel qui l'obligeront à recevoir sans cesse, soit un rappel de vaccin, soit plus probablement un nouveau vaccin pour répondre à un nouveau variant. Et cela ira de plus en plus vite, de plus en plus fort, dans un tourbillon incessant, jusqu'à ce que le corps humain sur-vacciné et sur-infecté, développant de plus en plus des effets secondaires graves, n'en puisse plus, et meurt. 
         
 
 TintinPiqûre
 
 
        Les vaccins ARN, loin donc de libérer l'individu du péril Covid-19, vont le mettre au contraire progressivement en esclavage total du système mondialiste, jusqu'à sa mort ADN programmée. C'est vraiment, pour toute l'humanité, "la solution finale" (Adolf Hitler).
           
        C'est pourquoi je les considère comme un pré-marquage 666.
           
        Les vaccins ARN sont une pré-marque 666 de la Bête.
           
        Lecteur qui me lisez, je vous en conjure, pour votre bien tant de l'âme que du corps :
 
!!! NE VOUS FAITES SURTOUT PAS VACCINER ARN !!!
           
        Certes, ce ne sera pas encore la marque de la Bête, 666, qui mènera en enfer, mais celui qui prendra ce pré-marquage 666 vaccinal aura mis un doigt dans un engrenage dont il ne pourra plus se dépêtrer, il n'en sera pas le maître, cela l'obligera au contraire, à cause des effets négatifs du vaccin ARN, à être dépendant de plus en plus complètement des structures de santé d'un système mondialiste qui ne manquera pas de lui proposer, dans un futur très-proche, de recevoir cette marque de la Bête 666. Il aura infiniment plus de mal à s'en arracher et à refuser la marque de la Bête 666 que le non-vacciné qui, lui, connaîtra la vraie liberté quoique persécuté.
           
        De plus, il est important que les vaccinés ARN prennent conscience qu'ils ne vont pas être un danger que pour eux-mêmes, mais ils le seront aussi pour les autres, pour les non-vaccinés restés humainement sains et génétiquement normaux, non-OGM, non-modifiés. Il me souvient d'un paysan qui s'était lancé dans la culture biologique ; quelques années après avoir dûment mis en oeuvre le bio dans ses champs, il va pour vendre sa récolte, et, à sa grande stupéfaction, on la lui refuse sous l'étiquette bio parce que les analyses révélaient des traces OGM importantes dans sa culture... alors qu'il avait scrupuleusement suivi le cahier des charges pour que son produit soit bien labellisé bio. L'explication ne fut pas longue à trouver : ses champs étaient tous entourés d'autres champs que les propriétaires ensemençaient avec des semences OGM, et le vent répandit des semences OGM dans son champ bio... Ainsi en sera-t-il des vaccinés par rapport aux non-vaccinés : ce sont les premiers qui risquent d'infecter les non-vaccinés de nouveaux variants générés par leur système ADN modifié... et non l'inverse. C'est précisément en cela que les vaccins ARN sont une seconde pandémie.
           
        Tout ce que je viens de dire de cataclysmique concernant les effets de ces vaccins ARN est en quelque sorte déjà prophétisé par saint Jean dans l'Apocalypse. En effet, si, comme je pense être dans le vrai en le disant, les vaccins ARN sont un pré-marquage de la Bête 666, alors, puisqu'un châtiment corporel est prophétisé pour ceux qui recevront cette maudite marque, il y aura aussi un châtiment corporel proportionné pour ceux qui auront pris la pré-marque 666 vaccinale ARN : "Le premier [Ange] s'en alla, et versa sa coupe sur la terre ; et un ulcère malin et dangereux apparut sur les hommes qui avaient la marque de la bête, et sur ceux qui adoraient son image" (Apoc XVI, 2).
           
        Il est à noter soigneusement que le châtiment sera envoyé par Dieu. Les Anges punisseurs versent en effet leur coupe sous Son ordre : "J'entendis ensuite une voix forte, qui venait du temple, et qui disait aux sept Anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu" (Apoc XVI, 1). Cette prophétie apocalyptique nous apprend donc quelque chose de spirituellement très-important : les châtiments ou effets négatifs sur l'homme de la marque 666 et du pré-marquage vaccinal ARN ne viendront pas tant de la marque ou du vaccin que d'un Ordre de Dieu, et à son Heure... Ainsi donc, Dieu peut retenir le châtiment corporel de sévir pendant le temps qu'Il veut, et sans doute pouvons-nous penser qu'Il le fera différemment avec chaque personne, selon le degré de culpabilité différent de ceux qui se seront fait pré-marquer 666 et/ou marquer 666, et aussi, et surtout, en vue de sauver l'âme coupable par la pénitence.
           
        Je disais plus haut qu'on prend acte dans cette crise covidienne Big Brother, d'une haine homicide de l'homme doublée d'une folie totale de ceux qui ont cette haine encore jamais vue à ce stade, et que l'homicide et la folie sont les marques de Satan, du grand dragon.
           
        C'est très-marqué dans l'affaire du Pass sanitaire. Non seulement les vaccins ARN, si dangereux pour la vie de l'homme, sont autorisés par les prétendues "hautes autorités sanitaires" (qui ne peuvent pourtant qu'avoir connaissance de ce que je viens d'écrire des vaccins ARN mais qui, enclavés dans leur folie diabolique, n'en tiennent aucun compte), alors que leur premier devoir, fondamental, est de les interdire rigoureusement au motif du principe de précaution, mais ces vaccins ARN sont LES SEULS à l'être, à être autorisés ! Et non seulement ils sont autorisés, mais on veut obliger toutes et tous à se faire uniquement vacciner ARN, à passer sous les fourches caudines de ces diaboliques vaccins pires que ceux nazis, les adeptes du grand dragon à la tête de la France ont à cet effet instauré un Pass sanitaire qui tend à le rendre obligatoire pour tous ! On ne peut que prendre acte qu'il y a donc là une volonté très-délibérée de soumettre l'homme à une économie sanitaire qui inclut à terme sa mort. 
 
PassSanitaireRendLibre
           
        Il aurait été pourtant tout-à-fait possible d'orienter les parades contre le Covid-19 de toute autre manière, par exemple par des vaccins de conception traditionnelle (comme celui que l'Institut Sanofi-Pasteur prépare pour la fin de l'année), ou mieux encore, par des protocoles de traitements médicamenteux non-vaccinaux appropriés qui existent, qui ne sont même pas rares, et qui, avec des effets secondaires très-circonscrits et maîtrisés, ont fait largement leur preuve bien plus que les vaccins ARN (... et il s'en découvre tous les jours, de ces traitements-là !, c'est bien la preuve qu'il était très-facile d'emprunter une autre voie que la voie homicide des vaccins ARN ! Voyez par exemple cet article que j'ai lu presque par hasard les jours derniers, intitulé Covid : vers 3 médicaments existants «efficaces à 100%» ? ; cf. https://www.jforum.fr/covid-vers-3-medicaments-existants-efficaces-a-100.html).
           
        Mais non : on veut le SEUL vaccin qui attente mortellement à l'intégrité naturelle de l'homme, et il y a une vraie furie diabolique dans le monde entier, pas seulement qu'en France, pour ne vouloir que lui. Il y a donc là, volonté délibérée, militante et très-agressive, de la part des responsables politiques, de mettre toute l'humanité sous le règne de Satan, "homicide dès le commencement" (Jn VIII, 44), implicitement pour commencer, en attendant son explicitation, c'est-à-dire l'ouverture du règne de l'Antéchrist-personne.
           
        Ces gens-là sont donc vraiment nos ennemis mortels, non pas seulement à nous chrétiens mais à tout homme digne de ce nom, français ou non. Vouloir formellement nous mettre sous une économie sanitaire de mort, ce fut singulièrement évident, et tout le monde l'a remarqué, dans l'allocution d'Emmanuel Hitler, ... oh !, pardon, ma langue a chourfé, fourché !, Emmanuel Macron, le 12 juillet dernier.
           
        Éh bien, à la place de cet animal politique illuminé du pire illuminisme, je me méfierai beaucoup, j'aurai même vraiment très-peur, je ferai mon acte de contrition tous les jours. Les français peuvent en effet avoir le sang très-chaud, à défaut de l'avoir niqué par les vaccins post-nazis, quand on touche à leurs libertés fondamentales et à leur dignité d'homme, comme c'est le cas quand on veut les obliger à s'auto-détruire, non pas seulement socialement mais humainement.
           
        Saint Thomas d'Aquin a certes condamné le tyrannicide, c'est-à-dire la suppression d'un tyran qui abuse de son pouvoir sur le peuple... mais uniquement quand il s'agit d'un tyran légitime, c'est-à-dire qui détient légitimement son pouvoir politique sur le peuple. Là, saint Thomas dit qu'il ne faut pas y toucher, s'appuyant sur une épître de saint Pierre, et il a raison. Mais saint Thomas n'a par contre pas du tout condamné (quand bien même il n'a pas non plus approuvé positivement) le tyrannicide d'un tyran usurpateur... Or, fixons-nous bien les idées vraies dans le Réel métapolitique : tous les pouvoirs politiques issus de la Révolution de 1789, basés sur les "droits de l'homme", sont formellement illégitimes. C'est-à-dire que, comme tous les présidents d'une République française constitutionnellement athée depuis la Révolution, le pouvoir politique d'Emmanuel Macron est formellement ILLÉGITIME. Il faut bien comprendre en effet que tous les pouvoirs politiques issus de la Révolution française OCCUPENT la France, c'est-à-dire au même titre qu'un assaillant extérieur le pourrait faire illégitimement, par exemple les nazis durant la seconde guerre mondiale. Car la légitimité du pouvoir politique en France est théocratique et acheiropoïète, comme dérivant immédiatement et directement du Christ à la fois Dieu et homme, "qui est roy de France" (cf. mon article Ce que je pense de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française, au lien suivant : http://www.eglise-la-crise.fr/index.php/component/joomblog/post/ce-que-je-pense-de-l-election-d-emmanuel-macron-a-la-presidence-de-la-republique-francaise?Itemid=483 ― article écrit en 2017 qui n'a pas pris une ride, il s'en faut de beaucoup !)...
           
        À propos du tyrannicide d'un tyran usurpateur, et Macron est donc, hélas pour lui, bien dans ce cas, voici ce qu'en disait un théologien consulté par le journal Le Monde après l'attentat du Petit-Clamart perpétré par le colonel Bastien-Thiry et son équipe contre le général de Gaulle, en 1962 : "Le Docteur angélique [saint Thomas d'Aquin] distingue en effet le tyran d'usurpation et le tyran de gouvernement. Le tyran d'usurpation est l'injuste agresseur d'un pouvoir légitime : envahisseur du territoire national, conspirateur cherchant à renverser un gouvernement établi. Dans ce cas, c'est lui qui a déclaré la guerre à la nation. Et saint Thomas cite, sans l'approuver positivement, ni cependant la condamner, la phrase célèbre de Cicéron : «Un sujet qui pour délivrer sa patrie tue le tyran mérite louange et récompense». Le tyran de gouvernement est le prince régulièrement détenteur du pouvoir qui abuse de ce pouvoir au point de rendre une insurrection légitime" (https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/09/21/saint-thomas-d-aquin-et-le-regicide_2372109_1819218.html). Dans ce dernier cas où le tyran de gouvernement détient légitimement le pouvoir, saint Thomas ne légitime contre lui que l'insurrection, et encore le fait-il dans un cadre d'exécution très-strict, cependant qu'il condamne contre lui le tyrannicide.
           
        Mais... nous ne sommes pas dans ce cas de figure avec Emmanuel Macron, lui détient illégitimement le pouvoir politique en France, en tant qu'héritier des révolutionnaires de 1789.   
           
        Est-ce que Emmanuel Hitler, ... Ah zut !, j'y arrive pas !, Emmanuel Macron, se souvient de Georges Cadoudal (1771-1804) ? S'il a mené son étude de l'histoire de France jusqu'à ce Chouan grand comme un vrai héros, il peut vraiment suer en pensant au "coup essentiel". C'était son mot pour son projet de tuer Napoléon Bonaparte. Il fallait, disait-il, faire le "coup essentiel" pour libérer la France de l'ogre, comme les feuilles populaires appelaient alors celui qui, sur la fin de son règne maudit, enrôlait jusqu'aux adolescents, tel Hitler le fit lui aussi, parce qu'il en avait besoin comme "chairs à canon" pour mener ses guerres révolutionnaires. Cependant, Cadoudal rata ce "coup essentiel". La charrette bâchée bourrée d'explosifs qu'il avait placée sur le chemin où devait passer l'ogre, dans une visite officielle, explosa quelques secondes trop tard ou trop tôt je ne sais plus, après ou avant son passage, et Napoléon en réchappa de justesse... comme Hitler échappa lui aussi, comme par miracle, à l'attentat à la bombe de juillet 1944. Cadoudal eût la fin de Bastien-Thiry, il fut exécuté avec ses compagnons d'infortune et mourut à l'âge de 33 ans, comme le Christ, quasi en saint... Mais qu'Emmanuel Macron médite quand même bien le "coup essentiel". À vouloir la mort des français par vaccins ARN interposés et autre Pass sanitaire, il pourrait bien recevoir d'un français justement indigné, autre chose qu'une simple claque, comme il en as reçu une récemment, tellement méritée...
 
 
Cadoudal
Georges Cadoudal
           
        Une chose assez étonnante, maintenant, avant de conclure : dans ces mêmes jours cruciaux que nous vivons, on détecte dans le pape François exactement cette même haine et folie diaboliques qui habite les pires politiques, elle se manifeste sans pudeur dans son motu proprio courant sus à toute pratique du vetus ordo. Lui aussi, comme par hasard juste au même moment du pass sanitaire, il instaure un pass liturgique pour la messe en ne laissant pratiquement en vigueur que le novus ordo missae...! Certes, quant à lui, on ne peut évoquer un tyrannicide, car il est légitime. Mais il me semble tout-de-même bon de rappeler un autre épisode historique, toujours tiré de l'histoire des valeureux Chouans : un évêque de Vendée ayant tourné son surplis à l'envers, dénonçait aux révolutionnaires les noms de certains paysans Chouans ; ceux-ci ne furent pas longs à être arrêtés et exécutés ; quelques jours après leur exécution, un guet-apens fut tendu par les Chouans à cet évêque, et après l'avoir fait mettre à genoux et lui avoir dit : "Évêque, fais ta prière !", ils l'exécutèrent...
           
        ... Cependant, après avoir rappelé tout cela pour bonne mémoire, je pense qu'il vaut mieux laisser la Providence divine punir les méchants, ceux qui se sont mis au service de Satan et de l'Antéchrist-personne à venir : leur punition sera encore bien plus terrible et bien plus juste, que notre justice humaine limitée pourrait faire. Imaginez-vous tenir une seule minute dans un océan de feu et de soufre, c'est-à-dire d'un feu augmenté d'une matière qui entretient la puissance du feu pour qu'il ne faiblisse jamais ? Or, ce ne sera pas une minute que les méchants impénitents auront à le supporter, mais durant les éternités d'éternités, et l'Apocalypse insiste là-dessus d'une manière vraiment terrible : "Si quelqu'un adore la bête et son image, et s'il en reçoit la marque sur son front ou dans sa main, lui aussi boira du vin de la colère de Dieu, qui a été versé dans la coupe de Sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, en présence des saints Anges et en présence de l'Agneau ; et la fumée de leurs tourments montera dans les siècles des siècles, et il n'y aura de repos ni jour ni nuit pour ceux qui auront adoré la bête et son image, et qui auront reçu la marque de son nom. C'est ici qu'est la patience des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus" (Apoc XIV, 9-12).
           
        Souvenons-nous, dans la persécution que nous subissons de la part des méchants, que l'Apocalypse, après avoir parlé de la puissance de la "bouche" contre les saints du Très-Haut, jusqu'à les terrasser humainement ("Il lui fut aussi donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre ; et la puissance lui fut donnée sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et toute nation" ― Apoc XIII, 7), a cet avertissement à bien méditer : "Celui qui aura conduit en captivité, s'en ira en captivité ; celui qui aura tué avec l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici qu'est la patience et la foi des saints" (Apoc XIII, 10).
           
        Que chacun prenne donc bien, par conséquent, la responsabilité de ses actes, car les temps apocalyptiques veulent que chacun subira ce qu'il aura fait subir, même justement...
           
        Il y a en effet une chose qu'il faut bien comprendre : nous sommes aux temps de l'Antéchrist-personne. À un moment donné de l'Histoire du monde, et tout montre que nous y sommes, la corruption universelle est devenue tellement grande et irréformable de soi, qu'elle mérite son châtiment qui ne peut alors que tomber. Et c'est pourquoi le règne de l'Antéchrist-personne est scripturairement prophétisé comme devant s'accomplir inéluctablement, sans pouvoir être rapporté dans les décrets de la Justice divine, ce n'est pas une prophétie scripturaire conditionnelle.
           
        Le règne de l'Antéchrist-personne est en effet une prophétie annoncée dans les Livres-Saints, inconditionnellement...
           
        Plus que jamais, sanctifions-nous, vivons de Jésus-Christ, qu'Il demeure en nous et que nous demeurions en Lui, et souvenons-nous plus que jamais de Son conseil divin, le plus important à suivre dans notre affaire :
           
        "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent tuer l'âme ; mais craignez plutôt celui qui peut perdre et l'âme et le corps dans la géhenne" (Matth X, 28).
             
            En la grande fête de sainte Anne,
Patronne de la Bretagne et des bretons,
ce 26 juillet 2021.
Vincent Morlier,
Écrivain catholique.
 
 
 
26-07-2021 14:52:00
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